ÉCRITS POUR LA PAROLE

Le plus terrible pour les vaincus, Pour la descendance des vaincus, Ce n’est pas la défaite, Ce n’est pas tant la défaite que de constater avec une amertume sans cesse accrue, Que les vainqueurs, Les descendants des vainqueurs sont de bien tristes sires, Qui baragouinent le français, Ne prient pas ce dieu au nom duquel les divinités du Pays Premier furent jetées aux ordures, Le plus terrible pour la descendance des vaincus c’est de devoir accepter l’idée que leurs aïeux aient été subjugués humiliés dominés injuriés écrasés massacrés par des prestidigitateurs des menteurs, Ils étaient roublards armés sans le moindre scrupule même quand ils parlaient du Christ mais enfin.

 

 

 


NOUS SOMMES TOUS DES FÉMINISTES

« Partout dans le monde, la question du genre est cruciale. Alors j’aimerais aujourd’hui que nous nous mettions à rêver à un monde différent et à le préparer.

Un monde plus équitable. Un monde où les hommes et les femmes seront plus heureux et plus honnêtes envers eux-mêmes.

Et voici le point de départ : nous devons élever nos filles autrement.

Nous devons élever nos fils autrement. » Chimamanda Ngozi Adichie aborde le sujet controversé du féminisme avec lucidité, éloquence et humour.

 

 

 


BY-K

By-K aime à conter des histoires hors du temps, sur fond d’électro-dynamo et de guitares rugueuses. Des hymnes sauvages et libres qui traduisent un besoin d’universalité évident.

Entre repli nécessaire et élan généreux, entre fuite du monde matériel et incrustation dans un territoire donné (histoire d’en faire vraiment le tour), la musique de By-K souffle le chaud et le froid sur nos états d’âme.

Une drôle de dame qui n’a pas fini de se révéler, tant à elle-même qu’aux autres, flanquée désormais d’une copilote coyote…

 

 

 


LA FEMME BROUILLON

Le meilleur moyen d’éradiquer la mère parfaite, c’est de glandouiller.

Le terme est important car il n’appelle à aucune espèce de réalisation, il est l’ennemi du mot concilier.

Car si faire voeu d’inutilité est déjà courageux dans notre société, pour une mère, c’est la subversion absolue….

 

 

 

 

 


PARLONS D’AUTRE CHOSE

Parlons d’autre chose c’est : un garçon, neuf filles, issus de terminale L. Ils forment une communauté bien huilée, avec ses secrets, ses soirées codées, ses règles strictes…

Une communauté «repère» qui leur permet de s’extraire d’une société qui les asphyxie. Jusqu’au jour où… lors d’un de leurs rendez-vous clandestins, tout dérape.

La violence jusqu’ici contenue se défoule jusqu’à l’insupportable. Début d’un naufrage pour cette jeunesse… ou possible résilience?

 

 

 


VERA S.AK.é

[reptation rythmique sentie/mentale]

Vera S.AK.é est un one grrrl project volontairement dark/kitsch/chic. Poésie noire. Au-delà du format pop, cadrer de façon sonore la pratique solitaire du graphouillage. Mais fouiller quoi au juste.

Des « vers à saquer », à enfouir donc. Mais exhumer le tout. Extraire ce qui a été tu. Parole à traire. Flot continu. Une source inépuisable.

« Qui vivra verra Vera », dixit Geoffrey Sébille…