Conception et mise en scène : Nora Granovsky

Assistante mise en scène : Sophie Affholder

Scénographie et vidéo : Pierre Nouvel

Musique compositions et arrangements : Braka

Lumières : Aurore Leduc

Mise en mouvements : Claire Richard

Dramaturgie : Kevin Keiss

Costumes : Emmanuelle Geoffroy

Régie Générale : Alison Broucq

Avec :

Braka
Thibaut Corrion
Bastien d’Asnières
Fabrice Gaillard
Sarah Lecarpentier
Jeanne Lepers
Léa Moszkowicz
Bertrand Poncet
Juliette Savary

Stagiaire mise en scène : Adèle Grasset

Administration : Magalie Thévenon

Logistique : Pierre Graglia

Conception et mise en scène Nora Granovsky / Texte Kevin Keiss

C’est l’histoire d’une pomme posée sur la tête d’un enfant et d’une flèche qui siffle.

L’histoire d’un commandeur qui fait régner la terreur sur les habitants des montagnes. Les injustices se multiplient, le sang coule.  Un jour, sur la place du village, un chapeau est dressé sur un mât.

Les citoyens ont pour ordre de saluer ce chapeau pour prouver leur obéissance. Celui qui ne saluera pas sera arrêté. Un homme passe et ne salue pas le chapeau. Cet homme, c’est Guillaume Tell.

« Que nous apprend cette fable sur notre humanité, notre pouvoir de résistance, notre lutte pour la liberté, nos lâchetés et nos vertus ? » interroge la metteure en scène Nora Granovsky. Au-delà du mythe national, elle explore avec l’auteur et dramaturge Kevin Keiss le souffle de la révolte, la résistance à l’oppresseur, le degré de conscience politique, l’articulation entre action individuelle et collective.

La pièce met en scène une figure ancestrale au cœur de la nature, dans un pays imaginaire, une figure qui dépasse les cadres et interpelle aussi notre propre capacité à nous indigner. Nora Granovsky rassemble un collectif de neuf comédiens-musiciens pour explorer cette fable sur l’humanité.

Ce qui m’intéresse avant tout dans Guillaume Tell, c’est de saisir ce moment de bascule d’un peuple vers une utopie nouvelle, un monde meilleur; ce souffle puissant qui porte un peuple à se révolter, à ne pas accepter la réalité telle qu’elle s’impose à lui. Dans ce mythe, ce souffle rejoint celui d’une nature vertigineuse, puissante, représentée par les montagnes, les lacs et les forêts.

Face à cette Nature,  la Liberté s’impose à l’Homme comme une nécessité organique.

Par l’écriture d’une langue qui nous est propre, du mouvement et de la musique, c’est ce souffle que nous tenterons de rendre, cette énergie puissante et presque palpable qui irradie dans «Guillaume Tell».

 

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