Mise en scène : Nora Granovsky

Créateur lumière : Pol Brengel

Décors : Ettore Marchica / Nora Granovsky

Avec : Pierre Barrat, Bruno Buffoli, Marie Boitel,  Timothée Couteau

 

MAIS QU’EST-CE QU’ON FAIT DU VIOLONCELLE ?

 

Trois personnages sont assis, ils attendent… qui… quoi… dans un lieu hors du temps, à l’abri des regards où pourtant chacun est confronté au regard de son voisin, en face à face, en huis clos. Dehors il pleut. Dans un coin de la salle, l’homme au violoncelle joue de son instrument. Rien ne l’arrête.La musique envahit l’espace. Petit à petit la situation devient gênante: rien n’arrête cette musique que les trois personnages ne comprennent pas, et ne veulent plus entendre. Et le violoncelliste ne leur prête aucune attention…. Comment vont-ils réagir ? On assiste soudain à un déferlement de bêtise humaine, de méchanceté face à cet événement incontrôlable. De cette forme absurde découlent des situations comiques. La petitesse des personnages, leur fragilité et leur bêtise font rire. Ils sont l’emblème du commun des mortels

« Dans l’écriture de Visniec, on retrouve les logiques de l’absurde, du fantastique, les influences de Kafka, Beckett (En attendant Godot) souvent présente chez les auteurs d’ Europe de l’Est . Par le biais d’un humour bien particulier, il pose un regard critique sur notre civilisation, et donne à réfléchir sur l’homme confronté à sa réalité en tant qu’être social. Son théâtre est aussi un miroir déformant, grossissant, de notre société de tous les jours. La richesse de cette pièce est d’aborder des thèmes aussi essentiels que la place de l’art dans notre société, de l’étranger, de l’étrange, de l’inexploitable, … à travers un univers propre à Visniec où se mêlent humour, poésie et férocité  »

 

 

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