Conception, texte et mise en scène
Nora Granovsky
Assistante à la mise en scène
Sophie Affholder
Avec
Juliette Savary et Jérôme Castel
Création sonore
Jérôme Castel
Scénographie
Pierre Nouvel
Lumières
Jérémie Papin
Costumes
Constance Allain
Collaboratrice artistique
Lucie Baratte
Regie générale
Benoit André
Regie son
Simon Léopold
Regard complice
Océane Mozas
Production diffusion
Valérie Teboulle
Production déléguée
Le Manège – Scène Nationale de Maubeuge
Coproduction
La Manufacture CDN Nancy-Lorraine, Mars – Mons arts de la Scène, Maisons Folie de Lille, Centre culturel L’Escapade à Hénin-Beaumont, Le Métaphone 9/9 bis, Théâtre de Nîmes
Avec le soutien de la DRAC Hauts de France, du Conseil Régional des Hauts de France, du Conseil départemental du Pas-de-Calais, de la Ville de Lille, de la SPEDIDAM, de l’Aeronef
JANIS
Conception, texte et mise en scène Nora Granovsky
La comédienne nous a réunis pour nous faire une confidence : elle a toujours été persuadée qu’elle est la réincarnation de Janis Joplin.
A travers son rapport à l’icône du rock n’roll, elle va tisser progressivement un récit à travers lequel se mêle sa relation intime à Janis et des éléments biographiques de la vie de la chanteuse; Subrepticement l’échange d’identité s’opère et la comédienne incarne progressivement le personnage jusqu’à créer une illusion parfaite et nous faire ressentir la présence de Janis sur scène.
L’histoire pourrait se passer dans une chambre à coucher, sur un plateau de théâtre, une scène de concert. Dans une sorte de no man’s land du temps, on assiste au retour des fantômes du passé. Le lieu de la représentation devient limbes, un espace entre la vie et la mort, un temps suspendu propice à l’onirisme, aux réapparitions, proche d’une séance de spiritisme.
Janis Joplin est une figure emblématique du mouvement qui transformera durablement l’Amérique et le reste du monde, de la naissance du Rock’n roll à l’avènement des hippies, elle est une figure féminine majeure dans cet univers essentiellement masculin. Janis incarne cette fureur de vivre « vivre vite, mourir jeune et faire un beau cadavre », ce jaillissement d’énergie vitale transposée à travers la musique, cette communion universelle.
Que reste-t-il aujourd’hui de cette fureur de vivre, de cette poésie, ce vagabondage poétique, de Jack Kerouac avec ses clochards célestes et avant lui Rimbaud et sa bohème. « Rêve comme si tu vivais éternellement, vis comme si tu allais mourir aujourd’hui »